jeudi 16 mai 2019

Quelques liens utiles...

Pour aller plus loin dans l’analyse de cette destination, vous trouverez une liste non exhaustive de liens pour compléter l’information :


Bled :

Histoire du tourisme (tourisme de santé)
Pletna boat
Pub "Zéro déchet"

Château de Ljubljana (Institution publique) :

Cadre institutionnel :

Label green Slovenia :
Green City
Statistiques du tourisme à Ljubljana :

Le mot de Madame Houbotte…


« Les voyages forment la jeunesse ». Il est bien difficile de ne pas être d’accord avec ce célèbre proverbe quand on pense à toutes les vertus et tous les bénéfices de voyager pour nos étudiants.

« Les premiers voyages à l'entrée dans l'âge adulte, ont toujours les mêmes vertus. Ils permettent aux jeunes de découvrir le monde, d'aller à la rencontre des autres et de conquérir leur autonomie. Ils font office de rite de séparation et de socialisation ».

Outre les acquis purement linguistiques et touristiques, vous serez surpris de voir tout ce qu’un voyage d’étude à l’étranger apporte en termes de compétences personnelles et relationnelles. Ces aptitudes, rassemblées sous l’étiquette « soft skills » en anglais, comptent actuellement parmi les qualités les plus recherchées sur le marché de l’emploi. Elles nous aident à mieux gérer les défis du quotidien et de la vie en société. Elles s’acquièrent le plus souvent à travers le vécu plutôt qu’au cours d’une formation traditionnelle.

Partir en voyage, c’est tout simplement, devenir autonome. Vous devez vous adapter à la façon dont les choses marchent dans les autres pays. L’aptitude à gérer des situations difficiles ou imprévues vous sera de la plus grande utilité dans la vie.

Le voyage est une façon de rentrer en interaction avec les autres, d’aller à leur rencontre, ce qui est une démarche très enrichissante. Et quand on va à la rencontre des autres, on va aussi à la rencontre de leurs différences. Cette confrontation est très saine, elle ouvre l’esprit, elle enrichit. De plus, ce voyage nous à permis de rencontrer de nombreux professionnels et de découvrir comment leurs structures fonctionnent (institutions publiques, privés, …).

Voyager, c’est souvent choisir de passer du temps dans un pays dont on ne parle pas forcément la langue. Rien de mieux pour, encore une fois, faire face à la différence. Parler avec des étrangers dans une langue étrangère demande un certain courage 😊

« J’ai eu la chance de partir avec des étudiants motivés qui ont été très impliqués dans le projet de production touristique et lors du voyage. C’est un réel plaisir en tant que maître-assistante en management des loisirs et du tourisme de vivre cette aventure avec eux. Cette pédagogie par projet ou les étudiants organisent tout de A à Z, gèrent le voyage, rencontrent des professionnels et vivent une expérience de terrain avec leur classe est, à mon avis un projet très ambitieux mais tellement complet qu’il restera gravé à jamais dans leur parcours ».

Bravo à vous les students,

« You did it »

Françoise Houbotte.

lundi 13 mai 2019

Dernière journée

Pour débuter cette ultime journée, découverte des lieux-phares de la ville grâce à une visite audioguidée à bord d’un petit train alimenté par du biométhane (gaz émanant de déchets organiques).

On appréciera, une nouvelle fois, la mise en place d’un procédé qui correspond tout à fait à l’image eco-friendly que la ville cherche à dégager.


En début d’après-midi, direction les hauteurs de Ljubljana, à bord d’un funiculaire, pour la visite du château.

Sur place, on découvrira, à notre grande surprise, un centre culturel unique en Europe. En effet, cette bâtisse d’origine médiévale présente la particularité d’avoir connu maintes rénovations, dont les plus récentes datent d’il y a à peine 8 ans, année à laquelle fut fondée une institution publique indépendante chargée de gérer le château.


Depuis lors, on peut trouver, à l’intérieur du lieu (qui accueille tout de même 150 employés en haute saison) des salles de séminaire, des restaurants, des musées, ainsi que d’autres activités alliant modernité et ancienneté.


Cette stratégie de mise en tourisme, décidée par la ville, présente l’avantage de ne pas connaitre de réelles limites quant à l’adaptation du lieu au fil du temps et en fonction du public. De plus en plus de programmes MICE, par exemple, sont organisés à l’intérieur de cette enclave pour le moins hors du commun, ce qui attire un nombre croissant de visiteurs, notamment américains.

Troisième journée

Aussitôt après avoir déjeuné, nous nous sommes rendus au très touristique lac de Bled où nous avons pu admirer de splendides paysages malgré le temps pluvieux. Cela ne nous a d’ailleurs pas empêchés d’embarquer à bord d'une pletna pour traverser le lac et rejoindre une charmante petite île située en son centre. Ces petites barques pouvant accueillir une quinzaine de personnes sont menées de main de maître par des bateliers locaux issus des 20 familles auxquelles appartiennent ces embarcations, qu’ils se transmettent de génération en génération.


Sur place, on remarquera une majorité de touristes asiatiques et l’on apprendra que ceux-ci pratiquent ce que l’on appelle du screen tourism, ou ciné-tourisme. Cette tendance relativement nouvelle consiste à rechercher et visiter des endroits qui ont été plébiscités pour le tournage de films ou séries télévisées à succès.



Malgré le cadre somptueux qui s'offre à nous à cet instant, on regrettera tout de même le peu d'intérêt que représente cet îlot sur lequel on ne trouve qu'une petite église (dont l'entrée est payante).


De retour dans la capitale, nous avons poursuivi la journée par un blind-test endiablé que nous avait concocté l’équipe « animations ». Cette activité nous aura aussi permis de faire la rencontre de plusieurs autochtones particulièrement turbulents mais ô combien sympathiques, avec lesquels nous avons passés une partie de la soirée !


mercredi 8 mai 2019

Deuxième journée

Début de matinée : place à un exercice de prospection. Nous étions répartis en différents groupes afin d'imaginer un voyage destiné à différents publics cibles (enfants en bas âge, seniors, etc). Pour cela, nous sommes allés à la rencontre de professionnels du secteur du tourisme aux quatre coins de la ville. Cette mise en situation permettait de renforcer la collaboration entre les élèves mais aussi de mettre en pratique nos connaissances linguistiques.


Nous avons ensuite poursuivi notre journée par la visite de l'Hostel Celica. Cette auberge de jeunesse présente la particularité d'être située à l’endroit où se tenait autrefois une ancienne prison militaire transformée par la suite en une zone culturelle alternative particulièrement riche en couleurs. Cet hébergement s’insère à merveille dans la politique de développement durable de la ville, notamment en mettant un point d’honneur à respecter tous les principes fondamentaux en matière de protection de l’environnement, mais aussi en garantissant de bonnes conditions de travail à leurs employés. On notera également que de nombreuses initiatives sociales sont prises en périphérie de l’hôtel grâce à un collectif d’artistes motivés et consciencieux. (Lutte contre la drogue, promotion des jeunes artistes, etc). Au terme de cette visite, on aura donc apprécié l’atmosphère particulière et l’architecture insolite du lieu, ainsi que l’humour de notre jeune guide.


Arrivée à Ljubljana

Première journée dans la capitale slovène. Au programme de la matinée : visite guidée du centre-ville.


La Slovénie espère se positionner comme la perle verte de l’Europe. En effet, la ville fut élue Capitale Verte Européenne en 2016. Depuis 2007, une série de mesures ont été prises dans ce sens, notamment la diminution du trafic automobile à l’intérieur de la ville. Actuellement le tourisme représente 13% du PIB du pays. Les principaux visiteurs sont essentiellement issus des pays limitrophes. Ceux-ci viennent principalement pour découvrir la gastronomie, la nature ainsi que le thermalisme. Le pays, en pleine évolution touristique, voit croître ses nuitées chaque année (un peu plus de 9 millions en 2017, 11 millions en 2018). (stat.si)



Pour exercer sa profession, notre sympathique guide, Madame Marjeta Voncina, nous informe qu’il est nécessaire d’obtenir une licence reconnue à l’échelle nationale. Il existe effectivement d’autres formules qui permettent d’exercer uniquement au niveau local ou régional. Pour obtenir ce précieux sésame, il lui a fallu passer un triple examen (un questionnaire, un exercice de rédaction et une mise en situation). Elle jouit en plus d’une bonne connaissance de plusieurs langues, une condition indispensable à la pratique de ce métier. Elle est même polyglotte : slovène, anglais, français, allemand, italien et croate. Exercer cette activité en complément de son métier d’enseignante lui permet d’améliorer son niveau de vie et de partager sa passion pour son pays. On a particulièrement apprécié son professionnalisme, sa capacité d’adaptation à son public et son excellent niveau d’anglais.


Début d’après-midi, notre seconde activité nous emmenait vers le musée du rail. Sur place, on découvre une impressionnante collection de locomotives, costumes, matériel de télécommunication et autres objets retraçant l’histoire du transport ferroviaire. Ce musée appartient à la société ferroviaire slovène et le but premier n’est pas le profit mais la volonté de sauvegarder le patrimoine du rail slovène pour le plus grand plaisir des ferrovipathes (passionné du monde ferroviaire et des trains).


Au niveau de la gestion du musée, nous avons mis en exergue le fait qu’il n’y a pas de stratégie touristique (pas de visibilité et collaboration avec les administrations touristiques, pas de stratégies de promotion,…). L’absence d’une signalétique claire, le manque de visibilité de la structure, la lenteur administrative et le manque de volonté de la société ferroviaire n’aident en rien à son développement. De simples actions telles que la création d’un site internet, la mise en place de panneaux indicatifs à des endroits stratégiques boosteraient plus que probablement le nombre de visiteurs de ce musée fort intéressant. On a particulièrement apprécié le côté industriel et l’authenticité du site. Néanmoins, cette visite nous aura permis de constater que pour développer une activité touristique, le seul potentiel ne suffit pas.

mardi 7 mai 2019

Here we go !

Embarquement à bord de notre (capricieux) vaisseau. Direction Heidelberg, dans le sud-ouest de l’Allemagne, pour une première halte.