mercredi 8 mai 2019

Arrivée à Ljubljana

Première journée dans la capitale slovène. Au programme de la matinée : visite guidée du centre-ville.


La Slovénie espère se positionner comme la perle verte de l’Europe. En effet, la ville fut élue Capitale Verte Européenne en 2016. Depuis 2007, une série de mesures ont été prises dans ce sens, notamment la diminution du trafic automobile à l’intérieur de la ville. Actuellement le tourisme représente 13% du PIB du pays. Les principaux visiteurs sont essentiellement issus des pays limitrophes. Ceux-ci viennent principalement pour découvrir la gastronomie, la nature ainsi que le thermalisme. Le pays, en pleine évolution touristique, voit croître ses nuitées chaque année (un peu plus de 9 millions en 2017, 11 millions en 2018). (stat.si)



Pour exercer sa profession, notre sympathique guide, Madame Marjeta Voncina, nous informe qu’il est nécessaire d’obtenir une licence reconnue à l’échelle nationale. Il existe effectivement d’autres formules qui permettent d’exercer uniquement au niveau local ou régional. Pour obtenir ce précieux sésame, il lui a fallu passer un triple examen (un questionnaire, un exercice de rédaction et une mise en situation). Elle jouit en plus d’une bonne connaissance de plusieurs langues, une condition indispensable à la pratique de ce métier. Elle est même polyglotte : slovène, anglais, français, allemand, italien et croate. Exercer cette activité en complément de son métier d’enseignante lui permet d’améliorer son niveau de vie et de partager sa passion pour son pays. On a particulièrement apprécié son professionnalisme, sa capacité d’adaptation à son public et son excellent niveau d’anglais.


Début d’après-midi, notre seconde activité nous emmenait vers le musée du rail. Sur place, on découvre une impressionnante collection de locomotives, costumes, matériel de télécommunication et autres objets retraçant l’histoire du transport ferroviaire. Ce musée appartient à la société ferroviaire slovène et le but premier n’est pas le profit mais la volonté de sauvegarder le patrimoine du rail slovène pour le plus grand plaisir des ferrovipathes (passionné du monde ferroviaire et des trains).


Au niveau de la gestion du musée, nous avons mis en exergue le fait qu’il n’y a pas de stratégie touristique (pas de visibilité et collaboration avec les administrations touristiques, pas de stratégies de promotion,…). L’absence d’une signalétique claire, le manque de visibilité de la structure, la lenteur administrative et le manque de volonté de la société ferroviaire n’aident en rien à son développement. De simples actions telles que la création d’un site internet, la mise en place de panneaux indicatifs à des endroits stratégiques boosteraient plus que probablement le nombre de visiteurs de ce musée fort intéressant. On a particulièrement apprécié le côté industriel et l’authenticité du site. Néanmoins, cette visite nous aura permis de constater que pour développer une activité touristique, le seul potentiel ne suffit pas.

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